Cela faisait de nombreux mois que nous savions que Remedy Entertainment — à qui l’on doit Max Payne, Control et bien évidemment Alan Wake — travaillait sur une nouvelle expérience, bien différente de ce que le studio propose habituellement.
Initialement connu sous le nom de code Project Condor, le projet a commencé à faire parler de lui en 2023. Les informations à son sujet se sont précisées début 2024, avec le dépôt de la marque FBC: Firebreak.
L’univers connecté de Remedy Entertainment prend une nouvelle dimension
Nous le savions déjà : Remedy a à cœur de créer des univers riches et interconnectés. C’est d’ailleurs déjà le cas avec Alan Wake et Control, tous deux profondément liés. À tel point que l’on parle aujourd’hui du RCU, pour Remedy Connected Universe.
Prenons un exemple concret : dans Control, le FBC enquête sur des phénomènes paranormaux, notamment ceux survenus à Bright Falls, la ville où se déroule Alan Wake. Le DLC « AWE » révèle que le FBC a étudié les événements liés à l’écrivain, établissant ainsi un lien direct entre les deux jeux.
Remedy parsème aussi ses jeux de nombreux easter eggs, renforçant ce fameux univers commun.
Avec FBC: Firebreak, le studio prend de nouveaux risques
Cette digression est importante pour comprendre où le studio finlandais souhaite aller désormais. Car cette fois-ci, finis les sous-entendus : FBC: Firebreak revendique pleinement son appartenance à l’univers de Control, jusqu’à son titre, qui fait référence au Federal Bureau of Control, l’agence dirigée par Jesse Faden.
Désormais, vous incarnez un agent de l’unité spéciale Firebreak du FBC et évoluez dans son quartier général extradimensionnel. Les développeurs promettent des affrontements intenses contre des anomalies altérant la réalité, mais aussi contre des monstres surnaturels.
Autre nouveauté notable pour Remedy : l’abandon du jeu solo narratif au profit d’un jeu de tir coopératif à la première personne, jouable à trois. Un virage audacieux, car ce type d’expérience demande une expertise bien différente. Mais cela reste un pari intéressant, car le studio semble déterminé à y raconter une histoire et à enrichir son univers.
C’est un risque assumé par les Finlandais, qui, jusqu’ici, ont toujours su surprendre et proposer des mondes riches et des récits percutants. Avec FBC: Firebreak, Remedy joue gros : l’ambition est là, mais le faux pas n’est pas exclu — d’autres studios s’y sont déjà cassé les dents malgré leur talent.
Un gameplay coopératif plus classique, mais prometteur
Au-delà de l’aspect narratif, le gameplay semble pour l’instant assez classique. Il faudra faire équipe avec vos amis ou d’autres joueurs pour remplir différentes missions. L’entraide semblent être au cœur de l’expérience, avec la possibilité d’utiliser différents outils et compétences. Il faudra donc composer une équipe équilibrée, combinant profils offensifs et de soutien.
Comme tout bon FPS, plusieurs armes seront disponibles. Les développeurs précisent qu’avant chaque mission, vous devrez sélectionner votre équipement et personnaliser votre kit de crise, qui inclura des outils spécialisés, grenades, objets de soutien et augmentations paranormales. Ces éléments pourront être modifiés pour s’adapter à votre style de jeu.
Un lancement dès l’été 2025
FBC: Firebreak est attendu pour l’été 2025, sans date précise pour le moment. Le jeu sera disponible sur PC, Xbox Series X/S et PlayStation 5. Et il y a une bonne surprise : il sera disponible dès le premier jour dans le Game Pass, mais aussi dans le catalogue PlayStation Plus Extra et Premium.
Une décision qui pourrait faciliter la découverte de cette nouvelle licence et, qui sait, convaincre les joueurs d’adhérer à cette œuvre multijoueur. D’ici là, nous ne pouvons que vous recommander de (re)découvrir Alan Wake et Control pour mieux saisir les références et les enjeux de cette nouvelle expérience.
Par ailleurs, un live sera proposé par Remedy Entertainment le 24 avril à 19 h (heure de Paris), au cours duquel nous devrions en apprendre davantage sur le jeu. Et vous, qu’attendez-vous le plus de FBC: Firebreak ? Dites-le-nous en commentaire !